catallaxia:Citations du jour/août

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[modifier]1 août


« Le Laissez-faire, ce n'est pas l'anarchie : ce sont les Droits de l'homme ; une autre de ses définitions est : le respect absolu des droits de propriété. C'est donc le contraire de l'absence de toute règle : pour se conformer aux lois de la réalité, la liberté totale implique logiquement que personne n'ait le pouvoir de violer la liberté d'autrui. Le principe laissez-fairiste contient en fait à lui seul l'ensemble des règles de droit qui font des rapports civilisés entre les hommes ; il ordonne de respecter la possession naturelle, le contrôle des choses produites par l'action passée, et préserve toutes les possibilités de l'action future. »

François Guillaumat
[modifier]2 août


« On peut gouverner un troupeau ou des moines, mais les citoyens se gouvernent eux-mêmes »

Sieyès
[modifier]3 août


« La vraie vertu morale c'est d'abord la responsabilité de soi. Qui ne voit à quel point la société marcherait mieux si les gens se sentaient responsables d'eux-mêmes ! La véritable morale consiste à supporter soi-même les conséquences de ses actes, et à ne pas imposer aux autres de porter le fardeau de ses inconséquences. Au fond, seul celui qui est responsable de soi est vraiment solidaire des autres. »

Alain Laurent
[modifier]4 août


« Assumer ses choix et cesser de rejeter la responsabilité de ses actions sur les autres, voir l'aventure humaine avec optimisme, refuser de s'en remettre à des abstractions collectives, viser une amélioration constante à long terme plutôt qu'une perfection statique à court terme et être tolérant et accepter la diversité sont des attitudes psychologiques essentielles pour ceux qui souhaitent vivre l'idéal libertarien »

Martin Masse
[modifier]5 août


« Un impôt exagéré détruit la base sur laquelle il porte. »

Jean-Baptiste Say
[modifier]6 août


« L’Etat, ou pour rendre les choses plus concrètes, le gouvernement, se compose d’une bande de types exactement comme vous et moi. Ils n’ont, tout bien considéré, aucun talent particulier pour les affaires du gouvernement ; ils n’en ont que pour accéder à une fonction et la garder. Dans ce but, leur principal procédé consiste à chercher des groupes de gens qui courent désespérément après quelque chose qu’ils ne peuvent pas se procurer, et à promettre de le leur donner. Neuf fois sur dix, cette promesse ne vaut rien. La dixième fois, elle est tenue en pillant A afin de satisfaire B. En d’autres termes, le gouvernement est un courtier en pillage, et chaque élection est une sorte de vente aux enchères par avance de biens à voler. »

Henry Louis Mencken
[modifier]7 août


« Etre gouverné : c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni le titre, ni la science, ni la vertu (…). Etre gouverné, c’est être à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, côté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C’est, sous prétexte d’utilité publique, et au nom de l’intérêt général, être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre résistance, au premier mot de la plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! (…) O personnalité humaine ! Se peut il que pendant soixante siècles tu aies croupi dans cette abjection ? »

Pierre-Joseph Proudhon
[modifier]8 août


Article 4 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen
[modifier]9 août


« Gouverne le mieux qui gouverne le moins »

Lao-Tseu
[modifier]10 août


« Il n'y a pas, dans le monde, un seul établissement de l'industrie de la sécurité, un seul gouvernement, qui ne soit basé sur le monopole ou sur le communisme. (...) Partout, la production de la sécurité a commencé par être organisée en monopole, et partout, de nos jours, elle tend à s'organiser en communisme. »

Gustave de Molinari
[modifier]11 août


« La taxe n'est pas répartie en raison de la force, de la taille, ni du talent : elle ne peut l'être davantage en raison de la propriété. Si donc l'état me prend plus, qu'il me rende plus, ou qu'il cesse de me parler d'égalité des droits ; car autrement la société n'est plus instituée pour défendre la propriété, mais pour en organiser la destruction. L'état, par l'impôt proportionnel, se fait chef de bande ; c'est lui qui donne l'exemple du pillage en coupes réglées ; c'est lui qu'il faut traîner sur le banc des cours d'assises, en tête de ces hideux brigands, de cette canaille exécrée qu'il fait assassiner par jalousie de métier. »

Pierre-Joseph Proudhon
[modifier]12 août


« La liberté implique la responsabilité, c'est pour cela que les gens en ont peur. »

George Bernard Shaw
[modifier]13 août


« (...) Read (...) propose en 1947 de récupérer le terme « libertarian » (et qui avait un sens voisin du français « libertaire »), en lui conférant une signification nouvelle, moins anarchisante et plus libre-marchéiste. Cela étant, ce terme a été récusé par nombre d'auteurs, y compris de premier plan (Hayek, Mises, Rand). Il semble donc que coexistent depuis deux sens différents du terme « libertarien », qu'il ne faut pas confondre : un sens pointu, équivalent à anarcho-capitalisme (Rothbard) ; un sens plus large, équivalent à libéralisme au sens européen (et conforme à ce que voulait Read). Certains iront même jusqu'à revendiquer le terme de « libéraux » pour leur propre compte, comme l'histoire des idées les y autorise. »

Alain Laurent
[modifier]14 août


« Faux concept, le principe de précaution crée des problèmes réels. Il étend le pouvoir de contrôle de l'Administration, lui donne, comme du reste aux juges, un pouvoir de décision discrétionnaire, car l'évaluation des risques reste arbitraire. Ce principe "souverain" (absolutiste) étouffe l'innovation, freine le développement des échanges avec l'étranger, ne tient pas compte des risques liés à l'interdiction d'un produit, et aboutit à une société stagnante, malthusienne, soumise à la psychose de la peur. »

Gérard Bramoullé
[modifier]15 août


« Il pourrait difficilement y avoir un monde plus insupportable - et plus irrationnel - qu'un monde où les plus éminents spécialistes de chaque domaine auraient le pouvoir de réaliser leurs fantasmes sans aucune restriction. »

Friedrich A. Hayek
[modifier]16 août


Article 15 - La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.

Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen
[modifier]17 août


« Les mesures prises au nom du principe de précaution, sont toujours invoquées par des instances qui imposent leur jugement à tous les autres, nous amenant à ignorer certains risques (...) tout en en surévaluant d’autres. Il s’agit d’un principe dangereux qui nous invite à ruiner les bases d’un processus de découverte essentiel à une gestion saine du risque. »

Cécile Philippe
[modifier]18 août


« Etre responsable c’est subir soi-même les conséquences de ses actes. Pour savoir dans quelle mesure on crée des dommages à autrui, il faut préalablement que le droit des uns et des autres ait été défini. C’est pourquoi la responsabilité ne peut pas se définir indépendamment de la propriété. »

Pascal Salin
[modifier]19 août


« De tous les systèmes sociaux, de toutes les institutions humaines, le capitalisme est le moins imparfait, celui qui est susceptible d'assurer avec le maximum d'efficacité et le minimum de contraintes la coordination de la multiplicité des fins individuelles quelles qu'elles soient. »

David Friedman
[modifier]20 août


« Le communisme est synonyme de nihilisme, d'indivision, d'immobilité, de nuit, de silence »

Pierre-Joseph Proudhon
[modifier]21 août


« Qu'est-ce que la liberté ? C'est avoir la volonté de répondre de soi. »

Friedrich Nietzsche
[modifier]22 août


« Le meilleur de tous les impôts est le plus petit. »

Jean-Baptiste Say
[modifier]23 août


« Rayons donc, pour tout ce qui n'a pas de rapport à des crimes positifs, les mots de comprimer, d' extirper, et de diriger, du vocabulaire du pouvoir. Pour la pensée, pour l'éducation, pour l'industrie, la devise des gouvernements doit être: Laissez faire, laissez passer. »

Benjamin Constant
[modifier]24 août


« On est forcé de considérer la classe privilégiaire dans une nation comme on regarderait sur le corps d’un malheureux une maladie affreuse qui lui dévorerait la chair vive. » Sieyès
[modifier]25 août


[le système phalanstérien] « ne renferme que bêtise et ignorance ».

Pierre-Joseph Proudhon
[modifier]26 août


« Ceux qui prônent le capitalisme de laissez-faire sont les seuls défenseurs des droits de l'homme. »

Ayn Rand
[modifier]27 août


« C'est à tort que l'on compare le capitalisme existant à une situation purement idéale où n'existerait jamais d'erreur de gestion, jamais de dissimulation comptable, jamais de faillite, jamais de licenciements, jamais de baisse de valeur des actifs. Car l'erreur est humaine, elle est nécessairement présente dans toute organisation sociale et elle est bien souvent un élément essentiel de tout processus d'apprentissage. Ne poursuivons donc pas la chimère d'un monde idéal sans problème, mais demandons-nous plutôt quel est le système qui donne le plus de chances à tous de poursuivre efficacement leurs propres objectifs. La réponse est simple : c'est le capitalisme, car il repose ­ plus que tout autre ­ sur la discipline de la responsabilité individuelle, parce que l'erreur y est sanctionnée et parce qu'il incite à la création de connaissances (éventuellement à partir des leçons tirées des erreurs). »

Pascal Salin
[modifier]28 août


Article 14 - Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen
[modifier]29 août


« Proudhon est franchement libéral. C'est un individualiste (...) C'est un libéral exigeant et intraitable »

Émile Faguet
[modifier]30 août


« Dans cette confusion, le marché est vu comme une sorte de champ clos où s'affrontent des intérêts inconciliables (la « guerre économique »), et où le pouvoir créateur de l'esprit humain est confondu dans ses effets avec la force brutale. C'est la vision d'un monde sauvage primitif, d'une malheureuse créature qui croit que produire un bien et s'en emparer sont des actes équivalents et que le second peut-être utilisé en « compensation » du premier. Si l'on accepte l'expression du « capitalisme sauvage » cette autre contradiction dans les termes, alors on accepte l'idée qu'il n'y a pas de différence entre un producteur et un voleur, et que le Droit n'existe pas, puisqu'il ne trouve sa source que dans cette distinction. Qu'un bureaucrate qui n'a pas empêché la production d'un bien ou d'un service a autant de mérite que celui qui l'a produit ; et aussi - pourquoi pas ? qu'Attila aurait pu construire le Parthénon simplement parce qu'il ne l'a pas détruit. »

François Guillaumat
[modifier]31 août


« Lever un impôt, c'est faire tort à la société. »

Jean-Baptiste Say