catallaxia:Citations du jour/avril

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Citations du mois d'avril.


[modifier]1 avril


« Le commerce, en se développant, nous a guéris des préjugés barbares et destructeurs; il a uni et mêlé les hommes de tous les pays et de toutes les contrées. La boussole ouvrit l'univers ; le commerce l'a rendu sociable. »

Portalis
[modifier]2 avril


« Les français ont déjà réalisé que la peau foncée n'est pas une raison pour abandonner sans recours un être humain aux caprices d'un persécuteur. Peut-être finira-t-on un jour par s'apercevoir que le nombre de jambes, la pilosité de la peau ou l'extrémité de l'os sacrum sont des raisons tout aussi insuffisantes d'abandonner une créature sensible au même sort. [..] La question n'est pas: "Peuvent-ils raisonner ?" ni "Peuvent-ils parler ?" mais "Peuvent-ils souffrir ?" »

Jeremy Bentham
[modifier]3 avril


« La carte scolaire est ni plus ni moins que la garantie, pour les parents riches, vivant dans un quartier riche disposant d'une école de bonne qualité, que leurs enfants, même fainéants et mauvais élèves, pourront continuer à bénéficier d'un cadre de premier ordre. »

Eric Prosé
[modifier]4 avril


« Le chômage contemporain est un chômage de file d'attente résultat d'une intervention ou d'un ensemble d'interventions publiques antérieures cherchant à protéger un secteur de la compétition sur le marché du travail. Ce secteur protégé engendre un effet pervers: un chômage qui entraîne la montée de l'exclusion et de la pauvreté. Pour corriger cet effet pervers, des réglementations spécifiques destinées à réduire la pauvreté sont prises. Ces réglementations spécifiques non seulement sont souvent inefficaces mais dans certains cas, contribuent à accentuer le phénomène combattu. A nouveau pour corriger cet effet pervers non anticipé, de nouvelles mesures d'aides et de réglementations sont introduites qui elles mêmes engendrent des effets pervers ainsi de suite. »

Bertrand Lemennicier
[modifier]5 avril


« Il faut démystifier la notion d'intérêt général qui n'est bien souvent qu'un alibi cachant un phénomène d'"exploitation" du reste de la société par une caste privilégiée de fonctionnaires et bureaucrates. »

Henri Lepage
[modifier]6 avril


« La première réalité à reconnaître est que la conscience individuelle de chaque personne est la seule source possible d'un intérêt à agir ou à recevoir, d'un désir ou d'une satisfaction, la seule en conséquence à pouvoir conférer une valeur aux actes et aux biens, et comme telle la seule source identifiable du droit applicable à la production et aux échanges. Cela veut dire qu'il n'y a pas de "volonté générale", pas d'"opinion publique", pas d'"intérêt collectif" et pas non plus de "service public", mais, toujours et partout, des individus concrets et singuliers ayant des intérêts et des opinions personnels ; tant il est vrai que l'action "publique" ne profite jamais, en dernière analyse, qu'à des personnes "privées". »

François Lefebvre
[modifier]7 avril


« Le libéralisme est une philosophie de paix et de collaboration internationale. C'est le point de départ de cette doctrine sociale et économique que les intérêts bien conçus de tous les individus et toutes les nations doivent nécessairement s'harmoniser dans une société où règne la propriété privée et le libre-échange. »

Ludwig von Mises
[modifier]8 avril


« L'homme devient un être social non pas en sacrifiant ses propres intérêts à un Moloch mythique appelé Société, mais en cherchant à améliorer son propre bien-être. »

Ludwig von Mises
[modifier]9 avril


« Une première calamité étant créée par les hommes de l’État, ils en créent d’autres pour prétendument corriger la première tout en s’enrichissant eux-mêmes personnellement sur la chaîne sans fin des calamités. »

Michel de Poncins
[modifier]10 avril


« Les Etats totalitaires détruisent la liberté individuelle en la supprimant purement et simplement, l’Etat se proposant d’administrer toute l’économie du pays. Les Etats providences agissent plus sournoisement, offrant au peuple une "sécurité sociale" en échange de sa liberté, substituant la responsabilité collective à la responsabilité individuelle. Dans le premier cas, les individus ne peuvent plus agir ; dans le second cas, les individus ne savent plus agir. »

Jean-Louis Caccomo
[modifier]11 avril


« Les amérindiens vivent le même dilemme que les libertariens. Nous ne sommes ni de droite ni de gauche. Nous sommes juste pour la liberté. La gauche ne nous drague que lorsqu'elle a besoin de martyrs. Dès que nous ne voulons plus être traités ainsi, elle nous abandonne."

Je suis pour le marché libre. Je ne lui oppose que le mauvais usage de la technologie. Une société libertarienne n'autoriserait pas quelqu'un à polluer les autres, car elle insiste sur la responsabilité individuelle. C'est une partie de la beauté du libertarianisme. »

Russell Means
[modifier]12 avril


« Croyez-vous vraiment que l'on peut créer des emplois en punissant systématiquement tous ceux qui sont susceptibles d'en créer ? Croyez-vous vraiment qu'on peut retrouver une croissance forte et durable en empêchant l'accumulation de capital, en incitant les meilleurs à partir à l'étranger, en détruisant les incitations productives et en récompensant la paresse, les combines et les menaces ? »

Pascal Salin
[modifier]13 avril


« Le patron, dans le système capitaliste pur, ne fait que louer au salarié sa force de travail. Il ne se préoccupe de son état de santé ou de son moral que si c'est dans son intérêt. Dans l'État-providence, en revanche, le statut des employés et ouvriers est à bien des égards plus proche du statut d'esclaves que de celui des travailleurs libres des débuts de la révolution industrielle. »

Philippe Simonnot
[modifier]14 avril


« Cet État se veut si bienveillant envers ses citoyens qu'il entend se substituer à eux dans l'organisation de leur propre vie. Ira-t-il jusqu'à les empêcher de vivre pour mieux les protéger d'eux-mêmes ? (...) Le plus grand soin d’un bon gouvernement devrait être d’habituer peu à peu les peuples à se passer de lui. »

Alexis de Tocqueville
[modifier]15 avril


« Ce qu'il y a de capital et qui tranche le noeud de la question, c'est qu'en supposant que la doctrine du magistrat soit la meilleure, et que le chemin qu'il ordonne de suivre soit le plus conforme à l'Evangile, malgré tout cela, si je n'en suis pas persuadé moi-même du fond du coeur, mon salut n'en est pas plus assuré. Je n'arriverai jamais au séjour des bienheureux par une route que ma conscience désapprouve. (...) Quelques doutes que l'on puisse avoir sur les différentes religions qu'il y a dans le monde, il est toujours certain que celle que je ne crois pas véritable, ne saurait être ni véritable ni profitable pour moi. C'est donc en vain que les princes forcent leurs sujets à entrer dans la communion de leur Eglise, sous prétexte de sauver leurs âmes: si ces derniers croient la religion du prince bonne, ils l'embrasseront d'eux-mêmes; et s'ils ne la croient pas telle, ils ont beau s'y joindre, leur perte n'en est pas moins assurée. En un mot, quelque zèle que l'on prétende avoir pour le salut des hommes, on ne saurait jamais les forcer à se sauver malgré eux; et, après tout, il faut toujours finir par les abandonner à leur propre conscience. »

John Locke
[modifier]16 avril


« Dans un marché du travail libre, les salaires tendent à s'élever à un niveau à partir duquel tous les employeurs prêts à payer à ce tarif pourront trouver tous les travailleurs dont ils ont besoin, et tous les travailleurs prêts à travailler à ce niveau de salaire pourront trouver un emploi. La tendance qui prévaut sur un tel marché est celle du plein emploi. »

Ludwig von Mises
[modifier]17 avril


« Le terme de conservateur suggère le maintien du status quo, même quand cela peut impliquer un ensemble de règles inadéquates ou des programmes gouvernementaux excessivement interventionnistes. Cela peut aussi correspondre à des formes de conservatisme social que je juge peu attrayantes : par exemple des restrictions sur l'avortement, des lois anti-drogues strictes, des contraintes sur l'immigration, des limitations dans le commerce international. Je préfère de beaucoup les termes de libertarien ou de "libéral classique" »

Robert Barro, Prix Nobel d'économie
[modifier]18 avril


« L'auto est un formidable instrument de liberté. Grâce à elle, l'individu peut parcourir le monde, aller où bon lui semble, au moment qui lui convient. Elle a transformé la vie en permettant aux hommes de se rencontrer, de se connaître, d'échanger leurs idées, de transporter les fruits de leur activité. Mais elle est aussi un espace de liberté. Bien protégé dans son automobile, chacun se sent chez soi. Personne d'autre que lui n'y a accès en dehors de ceux qu'il y invite. »

Pascal Salin
[modifier]19 avril


« Pour l’essentiel le libéralisme ne se réduit pas à une doctrine économique. C’est fondamentalement une doctrine politique dont l’essence est de définir les conditions sous lesquelles les hommes peuvent vivre ensemble. L’organisation économique n’en constitue qu’un chapitre et elle a pour objet de préciser le système institutionnel dans lequel prennent place toutes les actions économiques dans le cadre d’une économie de marchés. En fait, le fonctionnement de l’économie de marchés est inséparable de son cadre institutionnel. »

Maurice Allais, Prix Nobel d'économie
[modifier]20 avril


« On gouverne mal quand on gouverne trop. Un homme qui traite avec un autre homme doit être attentif et sage ; il doit veiller à son intérêt, prendre les informations convenables, et ne pas négliger ce qui est utile. L’office de la loi est de nous protéger contre la fraude d’autrui, mais non pas de nous dispenser de faire usage de notre propre raison. S’il en était autrement, la vie des hommes, sous la surveillance des lois, ne serait qu’une longue et honteuse minorité ; et cette surveillance dégénérerait elle-même en inquisition. »

Portalis
[modifier]21 avril


« Ne demandez pas ce que l’Etat peut faire pour vous. Demandez ce que les hommes de l’Etat sont en train de vous faire. »

David Friedman
[modifier]22 avril


« Les lois qui interdisent le port d'armes (...) ne désarment que ceux qui ne sont ni enclins ni déterminés à commettre des crimes. De telles lois rendent la situation pire pour ceux qui sont agressés et meilleure pour ceux qui agressent. Elles servent à encourager l'homicide plutôt qu'à l'empêcher, car il y a moins de risques à attaquer un homme désarmé qu'un homme armé. »

Thomas Jefferson
[modifier]23 avril


« Un salaire minimum a toujours de mauvaises conséquences : une augmentation du chômage et une augmentation de la pauvreté. En outre, ses effets négatifs se concentrent sur les groupes de personnes que les [politiciens] bien intentionnés souhaitaient le plus aider. »

Milton Friedman
[modifier]24 avril


« Il semble que la Bonté infinie, qui a répandu ses biens sur la terre, ait choisi l'avide producteur pour en opérer entre tous la distribution équitable; et certes c'est un merveilleux spectacle que celui de l'intérêt privé réalisant sans cesse ce qu'il évite toujours. L'homme, en tant que producteur, est attiré fatalement, nécessairement vers les grosses rémunérations, qu'il fait par cela même rentrer dans la règle. Il obéit à son intérêt propre, et qu'est-ce qu'il rencontre sans le savoir, sans le vouloir, sans le chercher? L'intérêt général. »

Frédéric Bastiat
[modifier]25 avril


« Si on supprimait le SMIC, la seule conséquence en serait de rendre leurs chances à une foule d'êtres humains en les rétablissant dans leur droit d'entrer à nouveau sur le marché du travail, alors qu'ils en étaient exclus faute de produire assez pour rentabiliser leur embauche par un éventuel employeur. »

Pascal Salin
[modifier]26 avril


« Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il soit déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne sera pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi. »

Beccaria
[modifier]27 avril


« Rien ne limite l'Etat comme une Eglise car il est incontestable qu'elle limite le gouvernement lui-même, puisqu'elle partage avec lui. »

Emile Faguet
[modifier]28 avril


« La pensée de Marx est en grande partie dépassée parce que la situation actuelle n'est plus celle de l'Europe de son époque. Le capital potentiel n'est plus le privilège d'un petit nombre. Après la mort de Marx, l'Occident a enfin réussi à établir un cadre juridique ouvrant l'accès à la propriété et aux moyens de production à la plupart des gens. Marx serait probablement très étonné de voir que, dans les pays en voie de développement, une grande partie des masses fourmillantes est formée non de prolétaires opprimés légaux, mais de petits entrepreneurs opprimés extralégaux possédant une quantité de biens appréciable. »

Hernando de Soto
[modifier]29 avril


« Si l'homme est "mauvais", et qu'il faut prohiber les armes, les premiers qu'il faut désarmer sont les policiers et les militaires. Personne n'a jamais pu expliquer pourquoi il faudrait désarmer les uns et armer les autres, et il n'y a, par hypothèse même, pas moyen de le faire. »

Mickaël Mithra
[modifier]30 avril


« Il ne faut pas d'Etat hors de sa sphère, mais dans cette sphère, il ne saurait en exister trop. »

Benjamin Constant