Modèle:Citation du jour/30 août
« Dans cette confusion, le marché est vu comme une sorte de champ clos où s'affrontent des intérêts inconciliables (la « guerre économique »), et où le pouvoir créateur de l'esprit humain est confondu dans ses effets avec la force brutale. C'est la vision d'un monde sauvage primitif, d'une malheureuse créature qui croit que produire un bien et s'en emparer sont des actes équivalents et que le second peut-être utilisé en « compensation » du premier. Si l'on accepte l'expression du « capitalisme sauvage » cette autre contradiction dans les termes, alors on accepte l'idée qu'il n'y a pas de différence entre un producteur et un voleur, et que le Droit n'existe pas, puisqu'il ne trouve sa source que dans cette distinction. Qu'un bureaucrate qui n'a pas empêché la production d'un bien ou d'un service a autant de mérite que celui qui l'a produit ; et aussi - pourquoi pas ? qu'Attila aurait pu construire le Parthénon simplement parce qu'il ne l'a pas détruit. »
François Guillaumat