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{{titre2|''L'Action humaine'', cinquante ans après|[[Vernon L. Smith]]|Cato Journal, Vol. 19, No. 2 (Automne 1999). Copyright © Cato Institute.}} | {{titre2|''L'Action humaine'', cinquante ans après|[[Vernon L. Smith]]|Cato Journal, Vol. 19, No. 2 (Automne 1999). Copyright © Cato Institute.}} | ||
'''[Cet article était suivi d'un commentaire de l'économiste (du courant autrichien) L. White, article également traduit sur ce site. NdT]''' | '''[Cet article était suivi d'un commentaire de l'économiste (du courant autrichien) L. White, article également traduit sur ce site. NdT]''' | ||
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La théorie de l'action humaine, ou praxéologie, constitue le coeur de la pensée de Ludwig von Mises. Elle représente la science générale qu'il cherche à préciser. Au sein de celle-ci, on trouve la catallaxie, ou science de l'échange (Mises [1949] 1996: 1–3 ; noté M par la suite). Pour Mises, par conséquent, tout ce que nous cherchons à étudier en économie provient en définitive du choix individuel, dont la clé est l'économie subjectiviste (issue de la révolution consécutive aux travaux de Menger, Jevons et Walras dans les années 1870). Ainsi, "Choisir détermine les décisions humaines. En faisant son choix, l'homme ne choisit pas seulement plusieurs biens matériels et plusieurs services. Toutes les valeurs humaines sont disponibles. Toutes les fins et tous les moyens [...] sont placés sur une même ligne et soumis à une décision qui choisit une chose et écarte une autre." (M, p. 3). En outre, "L'action humaine est nécessairement toujours rationnelle" (M, p. 19). Il s'agit pour Mises d'une vérité, non d'une hypothèse à tester, qui pourrait être vraie ou fausse. Et ce parce que la praxéologie est neutre vis-à-vis de tout jugement de valeur concernant ses données - c'est-à-dire les fins ultimes choisies par l'action humaine. Par conséquent, il n'existe pas de base objective permettant d'affirmer que les choix de quiconque puissent être irrationnels. | La théorie de l'action humaine, ou praxéologie, constitue le coeur de la pensée de Ludwig von Mises. Elle représente la science générale qu'il cherche à préciser. Au sein de celle-ci, on trouve la catallaxie, ou science de l'échange (Mises [1949] 1996: 1–3 ; noté M par la suite). Pour Mises, par conséquent, tout ce que nous cherchons à étudier en économie provient en définitive du choix individuel, dont la clé est l'économie subjectiviste (issue de la révolution consécutive aux travaux de Menger, Jevons et Walras dans les années 1870). Ainsi, "Choisir détermine les décisions humaines. En faisant son choix, l'homme ne choisit pas seulement plusieurs biens matériels et plusieurs services. Toutes les valeurs humaines sont disponibles. Toutes les fins et tous les moyens [...] sont placés sur une même ligne et soumis à une décision qui choisit une chose et écarte une autre." (M, p. 3). En outre, "L'action humaine est nécessairement toujours rationnelle" (M, p. 19). Il s'agit pour Mises d'une vérité, non d'une hypothèse à tester, qui pourrait être vraie ou fausse. Et ce parce que la praxéologie est neutre vis-à-vis de tout jugement de valeur concernant ses données - c'est-à-dire les fins ultimes choisies par l'action humaine. Par conséquent, il n'existe pas de base objective permettant d'affirmer que les choix de quiconque puissent être irrationnels. | ||
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Zeaman, D.J. (1949) "Response atency as a Function of the Amount of Reinforcement." Experimental Psychology 39: 466–83. | Zeaman, D.J. (1949) "Response atency as a Function of the Amount of Reinforcement." Experimental Psychology 39: 466–83. | ||
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