Différences entre les versions de « Charles de Montesquieu:De l'esprit des lois »

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{{titre2|''De l'esprit des lois'' de Montesquieu|Analyse de Catallaxia|}}
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Alors que Hobbes ou Locke parlent le langage des droits absolus (de la souveraineté comme de l'état de nature), Montesquieu, lui, rétablit la flexibilité de la politique ancienne, celle du langage comparatif (le plus et le moins). La notion de souveraineté a été le salut de la pensée politique car elle a permis de concevoir un pouvoir neutre, singulièrement imperméable au pouvoir de la religion. Mais la souveraineté est en même temps un fléau car en construisant un pouvoir capable d'imposer la paix, on a élevé un pouvoir capable de faire une terrible guerre à ses sujets.
Alors que Hobbes ou Locke parlent le langage des droits absolus (de la souveraineté comme de l'état de nature), Montesquieu, lui, rétablit la flexibilité de la politique ancienne, celle du langage comparatif (le plus et le moins). La notion de souveraineté a été le salut de la pensée politique car elle a permis de concevoir un pouvoir neutre, singulièrement imperméable au pouvoir de la religion. Mais la souveraineté est en même temps un fléau car en construisant un pouvoir capable d'imposer la paix, on a élevé un pouvoir capable de faire une terrible guerre à ses sujets.


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Cf. P. Manent, ''Histoire intellectuelle du libéralisme'', Hachette, Pluriel. 1987.  
Cf. P. Manent, ''Histoire intellectuelle du libéralisme'', Hachette, Pluriel. 1987.  
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