Différences entre les versions de « Cécile Philippe:Les syndicats opposés à l'information des salariés sur les fruits de leur travail »

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Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que sur un marché, aucun employeur ne peut se permettre de payer un salarié plus que ce qu’il rapporte à son entreprise. Quel que soit le mode de calcul utilisé, l’offre de salaire d’un employeur à un futur salarié prend nécessairement en compte tous les coûts associés à l’embauche, qu’ils soient apparents ou pas pour le salarié. En France, un individu qui négocie son futur salaire intègre immédiatement que le montant qu’il recevra en fait sera diminué de 22% de charges sociales (dont CSG/CRDS). Ce qu’il ne réalise pas, c’est que cette offre n’a pu être fait qu’après déduction des charges patronales prévues par l’employeur.
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que sur un marché, aucun employeur ne peut se permettre de payer un salarié plus que ce qu’il rapporte à son entreprise. Quel que soit le mode de calcul utilisé, l’offre de salaire d’un employeur à un futur salarié prend nécessairement en compte tous les coûts associés à l’embauche, qu’ils soient apparents ou pas pour le salarié. En France, un individu qui négocie son futur salaire intègre immédiatement que le montant qu’il recevra en fait sera diminué de 22% de charges sociales (dont CSG/CRDS). Ce qu’il ne réalise pas, c’est que cette offre n’a pu être fait qu’après déduction des charges patronales prévues par l’employeur.


Quand un salarié négocie un salaire de 1 930 euros net mensuel (soit la valeur de 2 SMICs), il coûte en fait 3 180 euros à son employeur (charges sociales patronales, salariales, régime de retraite complémentaire obligatoire, CSG, CRDS, assurance chômage, etc... comprises). De même, pour un SMIC net de 966 euros mensuels, il en coutera 1 590 euros à l'employeur. Le coût total pour l'employeur correspond à l’évaluation de la productivité du salarié pour l’entreprise. Les charges, qu’elles soient patronales ou salariales, sont essentiellement supportées par les salariés pour les différents services de protection sociale.  En supprimant cette distinction artificielle, on rend plus transparent le coût de la protection sociale pour le salarié. Ce dernier pourra ainsi en toute connaissance de cause se demander si les services de sécurité sociale qu’il perçoit, valent ce qu’il paie pour eux.
Quand un salarié négocie un salaire de 1 930 euros net mensuel (soit la valeur de 2 SMICs), il coûte en fait 3 180 euros à son employeur (charges sociales patronales, salariales, régime de retraite complémentaire obligatoire, CSG, CRDS, assurance chômage, etc... comprises). De même, pour un SMIC net de 966 euros mensuels, il en coutera 1 590 euros à l'employeur. Le coût total pour l'employeur correspond à l’évaluation de la productivité du salarié pour l’entreprise. Les charges, qu’elles soient patronales ou salariales, sont essentiellement supportées par les salariés pour les différents services de protection sociale.  En supprimant cette distinction artificielle, on rend plus transparent le coût de la protection sociale pour le salarié. Ce dernier pourra ainsi en toute connaissance de cause se demander si les services de sécurité sociale qu’il perçoit, valent ce qu’il paie pour eux.


La proposition de fusionner les cotisations sociales va donc dans le sens de la transparence et de l’information aux salariés et les syndicats ne devraient pas s’y opposer. Ces derniers sont-ils prêts à défendre que les salariés n’ont pas droit à une information claire et transparente en ce qui concerne le fruit de leur travail ?
La proposition de fusionner les cotisations sociales va donc dans le sens de la transparence et de l’information aux salariés et les syndicats ne devraient pas s’y opposer. Ces derniers sont-ils prêts à défendre que les salariés n’ont pas droit à une information claire et transparente en ce qui concerne le fruit de leur travail ?
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