Modèle:Citation du jour/12 septembre
« Mancur Olson écrit que « toutes choses égales par ailleurs, un criminel se trouve mieux dans une société riche que dans une société pauvre : il y a plus de choses à voler ». Mais, par ailleurs, chaque crime réduit la prospérité de la société et donc aussi le montant susceptible d’être volé. Point dont le voleur ne se soucie bien sûr pas du tout, qui continuera à voler tout ce qu’il peut, là où il peut, en escomptant qu’il ne sera pas pris la main dans le sac. La mafia, elle, a une attitude plus « conséquente » : elle a intérêt à ce que la population qu’elle rackette s’enrichisse, car, plus riche celle-ci sera, plus haut sera le prix auquel elle pourra vendre sa protection. En conséquence (le racket étant mis à part), le monopole exercé par une mafia aboutit à peu de crime ou à pas de crime du tout. Autrement dit, tandis que le bandit individuel prend 100% de la somme qu’il trouve dans la poche de sa victime, la « taxe » que le mafieux prélève sur la population sera toujours inférieure à ce pourcentage, car elle veut être sûre que les gens vont continuer à produire. »